Cameroun: remis d'un AVC, l'ex-international Rigobert Song "revient de très loin"Par AFPPublié le 24-12-2016 Modifié le 24-12-2016 à 11:59
[media] Le Camerounais Rigobert Song lors d'un match face aux Pays-Bas, lors du Mondial-2010, le 24 juin au CapAFP/Archives

"Je suis vraiment revenu de très loin", se réjouit l'ex-capitaine du Cameroun Rigobert Song, victime début octobre à 40 ans d'un accident vasculaire cérébral (AVC), dont il explique dans L'Equipe samedi ne pas conserver de séquelles.

"Je suis vraiment revenu de très loin" a confié l'ex-défenseur au quotidien sportif. "Je me souviens de notre frère Marc-Vivien Foé", décédé au cours d'un match international à Lyon, en 2003. "On était le matin ensemble, dans le vestiaire ensemble, sur le terrain ensemble, on se parlait et il est parti. Les choses peuvent très vite changer, je le sais encore plus aujourd'hui, car je suis un miraculé."

Rigobert Song avait été victime d'un AVC début octobre alors qu'il se trouvait à son domicile à Yaoundé, au Cameroun. "Mon chien s'est mis à aboyer, l'animal a peut-être ressenti quelque chose... Le gardien est monté sans oser entrer, puis une personne que j'attendais est arrivée. Heureusement...", raconte l'ancien joueur de Metz et Lens. "Ma chance, c'est d'être tombé sur le côté, donc ma langue sortait", explique-t-il, ajoutant que sa "tension était à 25" et que "tout a explosé dans (sa) tête."

Il a ensuite été admis à l'hôpital de Yaoundé - "Paul Biya, le chef de l'Etat, a joué un rôle majeur, comme sa femme Chantal", les a remerciés samedi Rigobert Song - puis à la Pitié-Salpêtrière à Paris.ADVERTISING
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Très amaigri - "quand je suis sorti du coma, je faisais 60 kg!", explique le Camerounais qui en pesait 65 au moment de l'interview -, il a aussi perdu ses iconiques dread locks mais est photographié souriant, expliquant essayer de "comprendre les choses différemment. On ne voit plus la vie comme avant. La vie est belle".

International à 137 reprises (4 buts) entre 1993 et 2010, Rigobert Song, formé au Tonnerre Yaoundé, a également porté les couleurs de la Salernitana, Liverpool, West Ham, Cologne, Galatasaray et Trabzonspor, et finit sa carrière en Turquie. Avec les Lions Indomptables, Song a disputé quatre Coupes du monde (1994, 1998, 2002, 2010) et la Coupe d'Afrique des nations, qu'il a remportée deux fois (2000, 2002), à huit reprises.

CAMEROUN :: APRÈS LA CAN 2016 : LA FOIRE AUX SCANDALES :: CAMEROON

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CAMEROUN :: APRÈS LA CAN 2016 : LA FOIRE AUX SCANDALES :: CAMEROON
Une enquête, diligentée par la présidence de la République, veut démanteler ceux qui ont toléré, excusé, protégé ou entretenu des vices susceptibles de porter atteinte à l’image du pays pendant la Can 2016.

 Le Cameroun porte encore en écharpe ses illusions perdues lors de la finale de la 10ème Coupe d’Afrique des Nations (Can) de football féminin. Et malgré la défaite des Lionnes indomptables face aux Super Falcons du Nigéria, des vivats à l’endroit du Comité d’organisation (Cocan) ont éclaté partout dans le pays et même ailleurs. Le 08 décembre 2016, alors qu’il recevait les valeureuses perdantes de la finale au palais de l’Unité, Paul Biya est venu couronner la vague des félicitations. «Avec la Coupe d'Afrique des Nations de football féminin qui vient de s'achever, le Cameroun a remporté une autre belle victoire, celle de l'organisation. La fête a en effet été belle et riche en couleurs.

Nos hôtes ont pu apprécier la richesse et la diversité culturelles de notre pays, la qualité de nos infrastructures sportives, la chaleur de l'accueil de nos populations ». Visiblement, pour Paul Biya, aucun scandale ne peut (du moins pour l’instant) agresser la réussite de la compétition. Aussi éloquent qu’il puisse paraître, le bilan de la Can tel qu’esquissé par le chef de l’Etat, révèle également l’illustration que dans la tempête, l'essentiel était d'assurer la solidité du navire : le Cameroun. Reste que, selon nos informations, l’actuel locataire du palais d’Etoudi a exigé aux services spéciaux de voir plus clair dans deux affaires tramées dans le flou jusqu’ici. Il s’agit de «l’affaire des bus et de celle de la billetterie ».

A la présidence de la République, on soupçonne encore à bas bruits un schéma  de corruption et de détournements de fonds avant et pendant la Can. Dans l’hystérie liée aux performances de l’équipe du Cameroun, les deux scandales ont été évacués comme des épaves de bois mort. Selon une source proche de ces «affaires», «le bon sens ne cesse d’accuser le désastre des bus anciennement garés à l’esplanade de l’Hôtel de ville de Yaoundé, et celui mirobolant de la gratuité de l’accès au stade lors de la finale». Le scénario de l’enquête a une ligne de force : démanteler ceux qui ont toléré, excusé, protégé ou entretenu des vices susceptibles de porter atteinte à  l’image du pays.

Mille versions

Voilà qui constitue à la fois des réponses à des attentes (largement partagées dans l’opinion publique nationale) et des leviers pour faire jaillir la vérité. Cette vérité, beaucoup ont longtemps refusé de la nommer quand la presse locale se l’est abruptement appropriée. En décrochant la Une de quelques tabloïds à travers le pays, «le drame des bus» faisait ricaner plus d’un au sein du Cocan. Tout au moins, dans un premier temps, le public a respiré à plein une version. «Nous avons reçu 76 véhicules qui seront mis à la disposition de la délégation de la Confédération africaine de football (Caf) dans les villes de Limbé et Yaoundé», expliquait Pierre Noungui. Dans les colonnes du quotidien Cameroon Tribune (CT), livraison du 15 novembre 2016, le directeur du tournoi se voulait clair : «Les bus actuellement présents à l’Hôtel de ville ne nous concernent pas. Les nôtres arrivent», affirmait-il alors.

Au sortir d’une réunion avec des membres de la délégation de la Caf à Yaoundé, du propos de Messobo Awono, le secrétaire général du ministère des Transports, émergeait plutôt une nuance sur le sujet: «les bus présents à la communauté urbaine, nous ne les avons pas encore réceptionnés». «Chaque équipe déjà présente au Cameroun a son bus. Et il ne s’agit pas des bus que vous voyez tous les jours à l’Hôtel de ville», confirmait Jean Baptiste Biaye, membre du Cocan 2016.

Le public n’avait pas fini de se gargariser de ces déclarations que surgissait Jean-Lambert Nang. Le 21 Novembre 2016, au cours de l’émission «La matinale» (diffusée sur les antennes du Poste national de Cameroon Radio and Television Corporation (Crtv), le journaliste, président de la commission de la communication du Cocan, se fendait en une autre version. Il faisait alors savoir que les bus ont été loués aux privés parce que la Caf avait estimé que les bus portugais mobilisés par le gouvernement portaient la même marque; et que les utiliser serait comme si cette marque était le transporteur officiel des équipes.

Le dernier exploit de cette chronique est encore plus révélateur. Selon Jean Lambert Nang, «les Camerounais ont l’art du raccourci, d’autres diraient antidémocratiques ; c’est-à-dire quelqu’un veut vous forcer la main, il brandit des bus aux couleurs de la compétition, met tout l’attelage et il pense que lorsque vous verrez des bus déjà décorés, vous sauterez sur l’occasion». A analyser les mots et leurs sens, tout porte à croire que quelques esprits avaient approché le Cocan avec un programme généreux en nouvelles idées. Entre autres, la location des bus auprès des agences privées eu égard au retard de livraison accusé par Stecy (la société chargée de mettre à la disposition du gouvernement camerounais des bus pour satisfaire aux exigences logistique liées au tournoi). Qui a commandé cette transaction ?

Sur ce point, des langues refusent de se délier. Tout au plus, deux membres de la commission des transports du Cocan racontent-sans assumer un témoignage officiel- comment des personnalités influentes auraient «séquestré » des cadres pour leur faire signer un engagement de confidentialité au ministère des Transports. Ils parlent d’ «une politique trouble scellée par l'omerta à la camerounaise, où le grand art était d'éviter les vérités qui fâchent et de travailler à l’aide des méthodes compliquées, structurées par la recherche de copieuses indemnités».

On peut de même, au nom de cela dire qu’au Cocan et dans sa périphérie, certains ont prélevé leur dîme. Des mallettes d’argent ont bel et bien circulé entre certains négociants et les promoteurs d’agences de voyages. Selon des sources dignes de foi, ces deux parties ont pu inventer ce qui était dans leurs cordes : la location et le badigeonnage de vieux bus aux couleurs des équipes en lice. Leur style (ponctué de va et vient entre le ministère des Sports et de l’Education physique, le ministère des Transports et les directions des agences de voyages) consistait à boycotter les réunions du Cocan et à promouvoir un nouvel empire autour de la compétition. Cela s’est passé sans que la presse n’ait jamais pu en réunir la preuve. De fait, l’évitement, la défausse, le dilatoire, la langue de bois et la peur des mots vrais ont montré que tout a reposé sur une illusion grotesque et sur un mensonge éhonté.  

Billetterie

C’est l’autre scandale vers lequel Paul Biya braque ses jumelles. Le souci du président de la République, apprend-on, est attisé autant par des rumeurs insanes et un cortège de vérités nues. Pour l’un et l’autre cas, des révélations (difficilement vérifiables) font état d’un circuit de duplication et distribution tenu par de hauts fonctionnaires au Minsep et au Cocan. Sur la table de Paul Biya, des noms allongent la liste des personnes pour lesquelles un ticket d’accès au stade comptait pour du beurre. Selon des indiscrétions glanées au Minsep, le plus troublant c’est que les billets d’accès au stade (les vrais) étaient soigneusement gardés dans un bureau de l’institution gouvernementale.

«On n’a jamais  compris comment un spécimen s’est retrouvé dehors avant d’être dupliqué dans une imprimerie à Mendong (Yaoundé)», s’interroge un cadre de la direction des sports. L’affaire mérite plus qu'un haussement d'épaules, «ce n’est pas seulement une impéritie passagère» pense-t-on à Etoudi. Ce d’autant plus qu’elle a été entérinée par la Caf le 29 novembre 2016 au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. Ce jour-là, l’offre de places assises de la cuvette de Mfandena (40 000 places) avait été supplantée par la demande. Lors de la rencontre Cameroun- Ghana pour le compte des demi-finales de la Can, des spectateurs étaient assis au niveau des allées réservées à l’évacuation du public.

D’autres étaient debout. Or, tout le monde devait être assis, pour des questions de sécurité. La faute, expliquaient certains membres du Cocan, à un marché de revente de billets qui s’est développé aux alentours du stade, combiné au système des invitations. Junior Binyam, le directeur des médias de la Caf avait fustigé cette situation.

«Il faut s’assurer que les billets mis en circulation correspondent à la capacité du stade», avait-il lancé. Tant cela sautait à la gorge et signait la présence d’un réseau de fabrication et de distribution de billets d’accès au stade. Sur ce chapitre, il se dit que la colère de quelques fonctionnaires par rapport à la ligne tracée par la Caf a dévoilé le ciel d’orages entre les deux parties. Les premiers soupçonnaient les seconds d’entretenir une vénéneuse ambition de «priver les citoyens de leur équipe».

En tout cas, la joie actuelle autour de l’organisation de la Can 2016 peut donner du répit. Mais, il sera court. Car la vérité commence à sortir du puits. Elle est nue. Elle a froid et risque bien de restaurer le spectacle de Yaoundé 1972. Parce que le lendemain de la compétition se déploie sous le soleil noir de probables interpellations.© Source : Integration.org : Jean-René Meva’a Amougou
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Fécafoot (17): Tombi A Roko: un président amnésique, la Fifa complice?
Fécafoot (17): Tombi A Roko: un président amnésique, la Fifa complice? "Je travaille pour le président de la République (Paul Biya, Ndlr)". Cette déclaration du président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), reconnu par le ministre des sports et de l'éducation physique, Pierre Ismaël Bidoung Mpkwat nous interpelle et nous fait frémir. Nos craintes découlent de la suspension, que pourrait faire planer l'instance faitière du football mondial (Fifa), sur le pays des champions d'Afrique 2017, (17).
"Je travaille pour le président de la République (Paul Biya, Ndlr)". Cette déclaration du président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), reconnu par le ministre des sports et de l'éducation physique, Pierre Ismaël Bidoung Mpkwat nous interpelle et nous fait frémir. Nos craintes découlent de la suspension, que pourrait faire planer l'instance faitière du football mondial (Fifa), sur le pays des champions d'Afrique 2017, (17). Si d'aventure ce cas de figure se présentait, les millions de camerounais qui ont manifesté à l'unisson avec Moukandjo et ses équipiers se retrouveraient dans l'émoi. La faute à un président de Fédération, qui confond visiblement sa casquette de militant du RDPC, parti au pouvoir au Cameroun et celle de garant de l'éclosion du football sur le plan national. L'originaire de Ndikinemiki était déjà à l'origine d'une " Motion de soutien, de déférence et d'appel à candidature à son excellence monsieur Paul Biya, président de la République, chef de l'Etat et premier sportif camerounais", le 21 mars 2016 à Buéa au cours d'une assemblée générale de la Fécafoot.
Quand on sait à quel point l'instance, que préside Gianni Infantino se bat contre l'ingérence des Etats dans leurs "affaires", on peut se réjouir, de ce que ces derniers n'aient pas écouté la réaction de Mr Tombi A Roko Sidiki, locataire controversé de la forteresse de Tsinga. Cependant, on se demande comment un président de Fédération peut travailler pour le patron du pouvoir exécutif de son pays? Si tel est le cas, tendons-nous vers une nouvelle Fifa avec Infantino? Visiblement. Ce qui nous amène à conclure, que l'aire Blatter (Président de la Fifa sortant, Ndlr) est véritable révolue. Et on peut en être fier. Car le président de la Fécafoot peut travailler pour Paul Biya sans subir des représailles du gendarme du football mondial. Toutefois, on se demande si Mr Tombi est devenu amnésique. Quand on se souvient, que c'est ce dernier, secrétaire général à l'époque, qui a saisi la Fifa en 2013, pour suspension du pays. C'était en raison du processus électoral, qui le portait à la tête du comité exécutif de la Fédération en dépit de vive contestation, le 28 septembre 2015. La requête de l'ancien SG va aboutir. Et la Fifa va annoncer la suspension provisoire du pays des quintuples champions d'Afrique de toutes ses activités, le 04 juillet 2013. Après moult négociations du gouvernement, un comité de normalisation, dont les missions fondamentales étaient: la gestion des affaires courantes de l'instance, la relecture des textes et l'organisation des élections, sujet à tension doit voir le jour, le 22 juillet de l'année suscitée. Il convient de préciser, que c'est toujours Mr Biya qui était au pouvoir pendant cette période, trouble. Qu'est-ce qui a alors changé?
Selon de nombreux observateurs du champ footballistique camerounais, la mise à l'étroit de Mr Tombi A Roko, lors de la phase finale de coupe d'Afrique féminine organisée au Cameroun, du 19 novembre au 03 décembre 2016 l'aurait contraint à une introspection. Esseulé et mis en arrière plan au profit de Pierre Ismaël Bidoung Mpkwatt, il chercherait des voies et moyens de rétablir son image auprès du président de la république. Sauf qu'il n'est pas loin de s'attirer les foudres de la Fifa.
En 2010 alors que les autorités françaises voulaient sanctionner les dirigeants de la Fédération française de football (FFF), après la débâcle des Bleus au mondial sud-africain, Joseph Sepp Blatter à la tête de la Fifa à cette période sort le fouet et menace de sévir. Il commence par mettre les choses en contexte: "En France, ils ont fait du football une affaire d'Etat, mais le football reste entre les mains de la Fédération." Il poursuit : "La FFF peut compter sur la Fifa en cas d'ingérence politique, même si cette ingérence a lieu au niveau présidentiel." Le Suisse puise son argumentaire dans les articles 13 et 17 des statuts, qui traite de l'indépendance dans la gestion des associations membres. Un principe jusqu'ici respectés scrupuleusement par l'exécutif des différentes Fédérations. Tombi A Roko vient changer la donne et apporte une nouvelle approche. Celle-ci met l'organe dont il assure la gestion au service de l'Etat. Mieux il met la Fédération camerounaise de football au service de Paul Biya. Doit-il servir les intérêts du football camerounais ou ceux du président de la république? La réponse va de soi. Force est cependant de remarquer l'ignorance de l'instance faitière du football mondial dans cette situation ou la complicité de cette dernière.
Par James Kapnang

SAMUEL NLEND : ATTEINT DU SIDA, LE CAMEROUNAIS VIRÉ DE SON CLUB :: CAMEROON
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Samuel Nlend : atteint du SIDA, le Camerounais vir? de son club :: CAMEROON
SAMUEL NLEND : ATTEINT DU SIDA, LE CAMEROUNAIS VIRÉ DE SON CLUB :: CAMEROON
Samuel Nlend n’aura passé que 4 jours dans son nouveau club. Arrivé le 25 août dernier avec la signature d’un contrat de 3 ans avec Al Ittihad, l’attaquant est obligé de rompre son nouveau bail. La cause, il est atteint du VIH Sida. C’est ce que révèlent nos confrères de KingFut.
La publication égyptienne indique que le club d’Alexandrie a décidé de rompre le contrat avec Nlend après avoir découvert sa séropositivité.

Meilleur buteur du club la saison dernière au Cameroun avec 12 réalisations sous les couleurs de l’Union de Douala, Nlend a participé au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), joué en tout début d’année au Rwanda. Il a inscrit un but dans cette compétition au cours de laquelle les Lions ont été sortis à l’étape des ¼ de finale par la Côte d’Ivoire.

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Le Pasteur Kengne se demande pourquoi ils ont voulu tue Song et Akono?