J’ouvris la première porte, puis la seconde qui ouvrait sur les réceptionnistes. Quand l’une d’elle me vit entrer, elle mit la main sur la poitrine et dit : « Mon Dieu ! Tuam est là. Tuam s’en est tiré ! » Et je dis : « Oui ! Par la grâce de Dieu et de mes ancêtres africains. » Au même moment elle quitta la réception tout en courant pour aller parler aux autres employés du bâtiment. Le soir, je rassurais l’un de mes amis que c’est pour moi qu’aveuglement on avait failli nettoyer deux familles à Dallas. Je m’étais résolu de ne plus changer d’Etat, comprenant que les attaques dont j’étais l’objet ne venaient ni des voyous, ni n’étaient des bavures de simples individus. J’avais compris que la main de l’Etat américain ou d’une de ses structures était derrière tout cela. Mais en début de l’année 2006, le fait que ma fiancée résidant à Boston n’avait pas eu son transfère académique pour Houston me décida de la rejoindre. Et depuis à Boston, rien n’a changé. Les mêmes incursions dans mes lieux privés : véhicules et résidences, les mêmes scènes d’empoisonnements subtils, les mêmes poursuites quand je conduis ; il faut dire qu’ils mettent des appareils ou signes invisibles soit sur les véhicules, soit même dans les corps des gens à leur insu, qui leur permettent de les repérer où qu’ils soient. Quand ce n’est pas cela, l’on se sert de vos collègues de service, l’on infiltre de faux étudiants parmi les étudiants. Et lorsque dans un pays dit des Droits Humains des gens peuvent se réunir et décider de qui doit vivre et qui doit mourir, lorsque des gens peuvent avoir le culot de vous injecter pour vous tuer, cela n’a qu’un nom : l’Hitlérisme déguisé. C’est surtout en vivant à Boston dans la rue Larkin Street au 140 que j’ai beaucoup appris. La jeune famille qui vivait au-dessus de ma famille était utilisée pendant cinq ans pour me donner assez de coups. Le M. (M R) et sa femme étaient logés aux frais de l’Etat comme cela arrive souvent, mais ils informaient constamment des gens au téléphone sur ce que je faisais, indiquait à d’autres dans quelle voiture je sortais dès que le véhicule était démarré ; il faut souligner qu’il y avait le véhicule de ma femme et le mien. Pour ne plus entendre cela, un jour quand il avait dit au téléphone à quelqu’un que je sortais en voiture rouge, j’étais ressorti du véhicule et lui avais dit : « Je sais que tu es venu nous trouver ici pour un travail bien précis ; mais est-ce là une vie d’homme ? » Du coup il ferma sa porte et depuis ce jour-là il ne le disait plus maintenant ouverte sa fenêtre. Des gens venaient se dissimuler là-bas dans l’une des quatre chambres pour faire tout ce qu’ils avaient à faire ; des gens qui venaient d’ailleurs et restaient sans se faire voir, et repartaient pour que d’autres arrivassent. L’an dernier les portes de mes deux magasins avaient été cassées trois fois et rien n’y avait était enlevé. La dernière fois c’était le grand magasin, et j’avais alerté la police pour un constat, parce que désespérés, ces gens pouvaient y introduire de la drogue et revenir plus tard la découvrir. En deux semaines de la même année dans un quartier bien sécurisant mes roues étaient percées nuitamment à couteau cinq fois devant la maison sous les feus de la lumière. Recours marquant le désespoir des gens qui depuis 12 ans cherchent les poux sur la tête d’un homme sans cheveux. Ils devraient reconnaître leur erreur d’identité ou d’identification et boire la honte. Quand tout cela échoua, mon voisin (M R) qui travaillait avec sa femme pour ce groupe-là, en un après-midi du 23 mai 2012 franchit mon portail arrêtant un cric des roues de voiture dans la main, me trouva lisant un livre dehors et dit : « Je viens de voir un oiseau mort jeté près de ma voiture ; c’est toi qui l’a jeté ! » Je gardai le silence. Il menaça de me frapper avec ce fer, je restai coi, flegme. Puis il dit : « le le jette par terre, viens on va aux mains, viens. » Et le disant, il arracha de mes mains le livre que je lisais et le jeta par terre, arracha de ma tête le chapeau et le jeta par terre, arracha mes lunettes solaires et les jeta par terre. Je ne dis rien. Il ressortit et remonta dans son appartement (leur fenêtre de la douche était ouverte) et dans la douche il dit à sa femme : « Il n’a pas réagi. Même pas un mot. Mais je n’ai fait que ce qu’ils m’ont demandé de faire. » J’avais signalé cela le même jour, et après des tracasseries policières, j’étais allé porter plainte contre lui au tribunal de Chelsea, et le 17 juillet 2012 nous y étions entendus. Mais quelle parodie de justice ! Quelle inoubliable parodie. 

ETATS-UNIS:POINT DE VUE
Usa-Cameroun: Violation de mes droits et subtiles tentatives d’assassinat sur ma personne aux Etats-Unis. Il faut enfin rompre le silence. D’aucuns à la lecture de ce texte vont se demander pourquoi j’ai dû attendre si longtemps. Eh, bien ! Je l’ai fait pour voir s’il s’agissait tout simplement d’une erreur de la part de mes persécuteurs.Mais plus j’ai enduré et surmonté des épreuves, plus ils ont multiplié leurs actes de persécution et de tentatives d’assassinat ; j’ai compris définitivement que c’était délibérément. J’ai trouvé que mon silence et mon attitude de sagesse leur faisaient voir en moi un esprit plein d’ignorance. Je dois aller aux faits. J’arrive aux Etats-Unis en 1998 légalement en provenance du Togo et m’installe temporairement au Texas, puis le quitte et regagne Memphis au Tennessee en 1999. Je suis recruté comme guide d’enseignants en espagnol et français pendant un camp de vacances d’été en l’an 2000 avant de devenir enseignant de français à plein temps au Memphis City Schools. C’est en cette année-là que je m’étais aperçu que j’étais suivi et épié partout quand je conduisais, que des gens venaient fouiller mon appartement en mon absence fréquemment. J’en avais parlé à un ami américain (Sam) grand membre de First Baptist Church à cette époque-là. Sa première réaction était : « Si tu es allé chercher des histoires, alors c’est dangereux, et je ne saurais quoi faire. » Je l’avais aussi signalé à la police et après une fouille dans mon dossier, une dame me donna un numéro d’appeler au cas où je me sentais déjà trop menacé, et c’était tourné vers sa collègue et dit : « Il a justement un cas. » Cela ne faisant que continuer, je me résolus de ne pas m’inscrire pour préparer la licence d’enseignant et de laisser en fin d’année le reste du contrat de deux ans que j’avais, pour m’installer à Las Vegas au Nevada, où j’enseignais le français comme vacataire au collège du Southern Nevada en 2002. Mais à Las Vegas, cette persécution continua et j’eus davantage de preuves que j’étais devenu une cible dans ce pays où vous ne sortez pas facilement et sans dégâts d’un lourd soupçon. J’étais suivi et épié comme à Memphis et même avec l’aide de quelques personnes de mon entourage. Quand je j’allai remplir des formalités pour ma Carte Verte à l’immigration, à mon tour une femme ouvrit mon dossier et appela son ami et dit : « Regarde ce qui se dit de celui-ci, regarde, lis tout ceci … » Elle me servit et je partis. C’était en 2001. La même semaine j’avais parqué le véhicule devant un magasin sur la rue Flamingo, non loin de chez moi. J’entrai et pris l’objet que j’allais chercher et au moment de payer je me rendis compte que je n’avais pas ma carte de rabais. Je ressortis en courant la chercher et comme je m’approchais de ma voiture, un M. fermait la portière de mon véhicule et se retira à la hâte et s’enfuit dans sa voiture. Un autre homme qui était tout prêt me dit, « C’est ta voiture ? » et quand j’acquiesçai, il me dit, « Celui-là était dedans. » Je retournai garer devant mon appartement et le lendemain quand je me levai, je devais aller en ville quant au niveau du véhicule je vis que la couverture intérieure de la portière avait été déchirée la nuit et la porte refermée. Je conclus que c’était pour soustraire un appareil qui aurait été mis là-bas, car rien d’autre n’était saccagé ni volé. J’avertis l’un des amis togolais avec qui je vivais que j’allais au bureau du FBI et m’y rendis. Je fus reçu et expliquai combien j’étais persécuté et racontai la scène devant le magasin et ma portière vandalisée. Le M. m’écouta et me dit, « La prochaine fois ne viens plus ici, va plutôt à la police. Nous ne sommes pas la police. » Je lui dis que je ne comprenais pas, que c’est la même situation que j’avais vécue à Memphis et qui m’avait poussé de partir de là. Il me dit qu’ils n’y pouvaient rien, et pendant que je m’apprêtais à sortir, je l’entendis parler à sa collègue et finir par : « C’est un suspect, mais nous n’avons pas encore des preuves. » Je fis part de cette visite à mon pasteur de First Baptist Church of the Lake à Las Vegas et il me dit : « Tu es vraiment allé là-bas ? » Je lui répondis, Oui. Et j’avais ajouté, « Je piégerai un jour ces gens-là en restant dans le véhicule certaines nuits. » Il se montra très sérieux quand il dit : « Ne tente jamais ! Ne leur donne pas l’occasion de te tuer. » Je venais de prendre ce que je cherchais. Quelques mois plus tard après un grave accident au sortir d’une invitation chez ma patronne du collège le jour d’Action de Grâce (un verre rempli de boisson suspecte dans la chambre m’était apporté par le fils de la dame, un adulte déjà, ils m’avaient laissé seul au salon; le copain de celle-ci était un agent. Je leur avais dit que je ne prenais pas d’alcool et après quelques gorgées, je me retirai) je me résolus de prendre le chemin de Houston, Texas en 2003. C’était sans savoir que je quittais le moindre mal pour me plonger dans le pire. A Houston à l’époque je travaillais dans un hôtel appelé Houston Ian. C’est au sein de cet établissement hôtelier que j’avais échappé à un enlèvement en plein jour ; les ravisseurs étaient des hommes en uniforme (apparemment des militaires). C’était en 2004. Je me rappelle que ce jour-là, l’une de mes collègues après avoir parlé avec d’autres femmes m’avait accompagné chez moi dans son véhicule, puisque je n’en avais pas encore un, et empruntais le transport en commun. Elles avaient dit :« Ne va pas attendre à l’arrêt de l’autobus aujourd’hui. » quand j’achetai un véhicule, le même scenario de Tennessee et Nevada continua. Il ne se passait un seul jour quand j’étais au travail sans que des gens entrassent chez moi. J’allai plusieurs fois demander au bureau des logements s’ils avaient envoyé des gens chez moi, parce que j’en avais les preuves, au point qu’un jour la directrice me dit : « Si tu ne peux pas faire avec, alors tu quittes et va ailleurs. » Eux-mêmes étaient embarrassés. Au mois de mars 2005 j’écrivis à Amnesty International Londres pour les informer de ma situation et gentiment ils me firent entendre par la voix d’un de leurs membres qu’ils ne s’occupaient pas des cas individuels, en me donnant quelques contacts aux USA que je n’avais pas trouvés intéressants. Cette réponse se trouve plus bas (1). En juin de la même année j’écrirais encore à Amnesty International de Londres, compte tenu de l’agressivité de mes persécuteurs tout en concluant que je ne croyais plus au respect des Droits Humains aux Etats-Unis (2). En septembre 2005, la ville de Houston où je vivais s’évacua devant la menace de l’ouragan Rita. Avec des amis nous avions conduit un véhicule Van pour nous refugier au Tennessee. Dans ce véhicule il y avait un jeune couple dont la femme était enceinte avec un ventre bien protubérant, il y avait un autre couple avec deux enfants, et moi-même. Après la menace de Rita, nous retournions à Houston. J’avais constaté à un niveau que nous étions suivis par un véhicule où il y avait trois femmes ; lorsque nous avions fait escale pour manger, elles pausèrent aussi et nous maintenaient à l’œil. Nous repartîmes suivis par les mêmes. Quand nous approchions la banlieue de la ville de Dallas, les deux roues du côté droit (avant et arrière) de notre véhicule éclatèrent et le véhicule après s’être renversé et tourné deux fois s’immobilisa. Je sortis par la vitre et me mis à donner secours aux autres (la petite fille de cinq ans et la jeune dame enceinte étaient grièvement blessées et hurlaient) quand s’approchèrent deux hommes en une tenue qui ne m’étais pas familier. C’était un noir et un blanc. L’un me regarda et dit à l’autre : « C’est lui ! »Cet autre avait un appareil qu’il dirigea vers moi, je sentis une sensation pénible à l’épaule et tourna derrière le véhicule. L’ambulance vint et prit les eux blessées graves. Les deux hommes voulaient de façon insistante me conduire dans leur véhicule à l’hôpital. J’avais refusé et dit que je partirais avec ceux qui restaient. Je n’avais pas la moindre égratignure. La gravité des blessures de la fillette avait fait qu’elle fût admise dans un centre hospitalier spécialisé pour enfants seulement. Nous avions rejoint la femme enceinte dans l’hôpital le plus proche, et les gens s’empressèrent à montrer le lieu où les deux époux des deux femmes et moi allions passer la nuit. Je m’étais dit que c’était très beau pour être bien, avec le père de la victime, nous étions allés passer la nuit plutôt à l’hôpital des enfants. Toutefois, ce que je fuyais de l’autre côté me trouva à l’hôpital des enfants, quand le sommeil nous berçait. Nous laissâmes Dallas pour Houston après deux jours et je me rendis à mon travail d’hôtel.